On appelle un auto-entrepreneur une personne physique qui a monté une société sous un statut de micro-entreprise. Créée en 2008, cette possibilité permet aux travailleurs indépendants de déclarer légalement leurs activités professionnelles. La démarche administrative est simple, car une déclaration sur le « formulaire P0 » est suffisante. Mais en plus de cela, voici quelques détails concernant la création d’une auto-entreprise.

Les formalités exigées

L’auto-entreprenariat est adapté à tous les types d’activités. Du simple livreur au prestataire des métiers du web, en passant par l’esthéticienne, cette forme d’entreprise offre aux travailleurs indépendants la possibilité de légaliser leurs prestations. Après une déclaration officielle, ils pourront ainsi bénéficier des avantages liés à leur statut de micro-entreprise. Cette déclaration est à effectuer au sein du CFE (Centre de Formalités des Entreprises). Les auto-entrepreneurs sont de ce fait inscrits dans le RNE (Registre National des Entreprises) et il détient un numéro d’identification (SIREN). Ce numéro doit être mentionné dans toutes les factures émises par l’entrepreneur pour que ses documents soient valables.

La limite du chiffre d’affaires

Pour une auto-entreprise exerçant une prestation de service, le seuil du chiffre d’affaires s’élève à 33 200 euros en 2020. Cette activité considère essentiellement les services tels que la réalisation de travaux par rapport à un produit fourni par le client, la revente de biens incorporels et les travaux immobiliers, etc. Au-delà de ce montant, l’entrepreneur est dans l’obligation de changer de statut.

Les charges sociales

La valeur des charges sociales de la micro-entreprise est conditionnée par le montant de son chiffre d’affaires. Il dépend également du type d’activité que le travailleur indépendant exerce. La santé et la retraite sont incluses dans la couverture sociale. Cependant, les allocations de chômage et les congés payés y sont exclus. Par ailleurs, il est interdit d’embaucher une personne déjà sous le statut d’auto-entrepreneur. S’il déroge à cette règle, l’entreprise recruteur est passible d’amende allant jusqu’à 45 000 euros et les responsables risquent 3 ans d’emprisonnement.

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